«D’origine créole et française, de son vrai nom selon le professeur Lawrence Gushee, Ferdinand Joseph Lamothe, son beau-père s’appelait Mouton d’où Morton. Le « Jelly roll » qui a donné son surnom est un gateau roulé et serait une boutade à connotation sexuelle. Jelly Roll Morton, entre 1922 et 1930 a fait plus que quiconque pour mettre en branle ce qu’on allait appeler, après les improvisations collectives de King Oliver et un peu avant les éblouissants soli de Louis Armstrong, le jazz.» Wikipédia
«inventor of jazz», «originator of stomp and swing», «world’s greatest hot tune writer».
Il joue un rôle (fictif) dans Novecento: Pianiste d’Alessandro Baricco.
Je l’ai entendu pour la première fois sur une des cassettes de mon père. Une compilation sur les débuts du jazz, avec Scott Joplin, etc. Vive les cassettes en passant, ce n’est pas une technologie qui s’effrite. Elle s’est d’ailleurs améliorée depuis les années 70…
Au milieu des années 90, j’ai utilisé une pièce de Jelly Roll Morton pour une annonce à la télévision. Le copywrite est échu… Quelle atmosphère une telle pièce donnait à une vidéo publicitaire de 29 secondes!
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La pièce que je vous présente ce soir, je dirais qu’elle était une expérimentation à l’époque où elle a été enregistrée, car elle ne sonne comme aucune autre. Elle s’intitule «Futuristic Blues»… Je dirais même qu’elle se rapproche davantage du mouvement trip hop des années 90 que du rag time (ragtime) des années 20. À vous de juger. Petit bonbon: ici vous trouverez un grand nombre de pièces de Jelly Roll en realplayer.
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On écoute «Futuristic Blues»! (1929) de Jelly Roll Morton, né à la Nouvelle Orléans, en Lousiane.
[audio:http://www.sulago.ca/wp-content/images/2008/02/Futuristic_Blues.mp3|titles=Futuristic Blues]