Étiquette : orchestre

  • André Popp

    Un nom familier. André Popp. A collaboré avec plusieurs «grands» de la chanson francophone, en plus d’avoir été connu en occident pour un certain nombre de compositions, notamment L’amour est bleu (Love is blue). Il a travaillé avec Michel Legrand, Henri Salvador, Juliette Gréco, Claude François, Marie Laforêt, France Gall, Françoise Hardy, Céline Dion, etc. On pourrait chaleureusement le traiter de «grand-papi» de la chanson!

    La biographie la intéressante que j’ai trouvé à son sujet: sur un site anglophone dédié à la space-age pop. spaceagepop.com relate ses débuts en musique: fils d’organiste! Wikipédia a un article qui mérite d’être amélioré. Musique en ligne a la biographie la plus complète sur le web. J’ai aussi trouvé sur Traxzone un entretien récent avec le compositeur.

    J’ai trouvé le disque Why Say Goodbye d’André Popp dans un bazar. Pas n’importe lequel: un bazar dans un Centre d’Hébergement et de Soins de Longue Durée. Chanceux que j’étais: je suis tombé sur une collection de musiques instrumentales à prédominance orgue et percussions.

    Why say goodbye

    Mon amour, mon ami a été créée par Marie Laforêt en 1967…

    et reprise en 2001 par Virginie Ledoyen dans le film 8 femmes, de François Ozon.

    Voici la version d’André Popp. Vous pouvez acheter des chansons sur Internet ou tentez votre chance auprès d’un discaire compétent. Un peu difficile à trouver ce Why Say Goodbye

  • Frank Cloutier

    Un ami Charles m’a un jour prêté une collection de chansons et de musiques «folkloriques» des États-Unis. Ces enregistrements datent pour la plupart de 1928 à 1934, date où les techniques d’enregistrements se sont considérablement améliorées (l’invention du microphone électrique).

    Anthology of American Folk Music a été édité et publié en 1952 par Harry Smith, un cinéaste expérimental qui était aussi mélomane. Il a collectionné les 78 tours d’enregistrements qu’il considérait comme relevant d’un folklore américain. Des mélodies irlandaises aux gospels nègres, des lamentations cadjennes aux chansons hillbilly. Une belle collection pour les amateurs de old-time music.

    Sur cette collection, un morceau m’a surpris. Je l’ai écouté à de nombreuses reprises, je l’ai même fait jouer lors de soirées où j’étais disque jockey. L’artiste avait un nom québécois, Frank Cloutier, et habitait à St-Paul au Minnesota. Une musique particulière. Tellement particulière qu’un internaute a fait des recherches sur l’origine de cette chanson, «Moonshiner’s Dance Part One», et du Victoria Café où Frank Cloutier menait son orchestre.

    Dans un essai Music, Moonshine, and Mahjong, Kurt Gegenhuber explique son intérêt pour Frank Cloutier. Il maintient également un blogue Celestial Monochord qui contient deux entrées associées à Frank Cloutier: page 1 et page 2.

    Sur ce blogue, j’ai trouvé une brève bio: «According to the 1930 United States Census, Frank E. Cloutier, the St. Paul orchestra musician, was born in Massachusetts to a French-Canadian mother. His father was born in New York and, considering his surname, I imagine he had a French-Canadian background too (although many Cloutier’s immigrated from Ireland). Frank E. served in the military during World War I, and the census gives his age, in 1930, as 32. I haven’t been able to find Frank E. in any previous census — at least not with confidence.» Selon d’autres sites web, les Cloutier proviendraient de France et non pas d’Irlande…

    Le «Moonshiner’s Dance» serait inspirée d’une pièce Over the Waves: «This song has been passed along by many individuals on its journey to Southern Illinois and beyond. Composed in 1891 by Juventino Rosas, a pureblooded Otomi Indian from Mexico, it was one of six pieces published under the title Sobre las Olas. To this day, « Over The Waves » is one of the most popular fiddle waltzes performed in the southern and southwestern United States.» Tirée du site Prairie.org

    Écoutez cette pièce de Frank Cloutier and the Victoria Cafe Orchestra, le «Moonshiner’s Dance Part One» enregistrée en 1927.

    Achetez ce bijou qu’est le Anthology of American Folk Music compilé par Harry Smith.

error: Protégé contre la copie