la beauté de l’art public, c’est qu’on en trouve partout en ville. dans des endroits oubliés, délaissés, abandonnées, ou au contraire, dans des endroits publics, bien fréquentés, en plein centre-ville.
phénomène propre à l’art public: la possibilité de réponse. l’expression artistique est habituellement à sens unique. l’artiste s’exprime et le musée présente le travail. quelques tentatives de réponses ont trouvé place devant la cour de justice.* cependant, le street art ou l’art public non-permanent offre la possibilité de réponse au passant.
j’ai trouvé ces quelques images qui montrent des exemples de réponses faites à des graffitis, pochoirs, affiches.
la plupart des photos ont été prises dans le quartier Mile-End de Montréal. la «plaque de goût» ci-haut est de Franck Bragigand qui a présenté son travail dans le cadre d’une expo chez DARE-DARE en juin 2007. le «raton voleur» qui s’y rattache est une œuvre anonyme.
autant la réponse est naturelle pour des œuvres graffiti ou d’art public temporaire, autant la «réponse» du visiteur dans une galerie n’est pas souhaitée…
*quelques actes de vandalisme dans des musées:
Gallery Vandals Destroy Photos
actes de vandalismes au Musée des Beaux-arts de Nantes
Sanctioned vandalism at Art Splat!
Art Museum vandals to serve prison time
UN vandals spray graffiti on Sahara’s prehistoric art
Comments
Une réponse à “réponses à l’art public par l’art public”
[…] the possibility of response,” wrote Jean-Pierre Caissie, the artistic director of Dare-Dare, on his blog last month. “Artistic expression is usually a one-way street. The artist expresses himself […]