Catégorie : art public

  • peinture ou photographie? la photo est-elle une forme d’art?

    en lisant l’article ci-bas, je n’ai pu m’empêcher de le transférer tel quel sulago. débat très «actuel»: est-ce que la photographie est un art au même titre que les autres disciplines?! si on était au 19e siècle, ce débat aurait peut-être raison d’être… mais pas au 21e…

    Rupture artistique à l’Assemblée nationale (ndlr: du Québec)

    Antoine Robitaille
    Le Devoir du mardi 07 avril 2009

    Des peintres déplorent le retour de la photographie parmi les tableaux des présidents

    Le choix de l’ancien président de l’Assemblée nationale de recourir à un photographe et non à un peintre pour son portrait officiel relance un vieux débat opposant peinture et photographie. Quel est le critère, ici? Le prix? La ressemblance? Le symbole? Tableau d’une mission artistique impossible.

    Québec — Des peintres déplorent le retour à la photographie comme technique pour faire le portrait souvenir du président de l’Assemblée nationale. Des journaux l’ont souligné: l’ancien président Michel Bissonnet, le 42e de l’histoire, a rompu avec une tradition établie depuis des décennies en demandant à un photographe, et non à un peintre, de faire le travail. Les dernières photos de président dataient des années 70. Elles étaient la norme à l’époque de Maurice Duplessis. (suite…)

  • nouvelle galerie extérieure à Ottawa

    je suis fasciné d’une part par les nouvelles galeries d’arts visuels qui fleurissent un peu partout. espaces non-dédiés à l’art, endroits non-propices, sites surprenants, lieux tellement évident qu’on ne les remarque plus.

    d’autre part, j’observe dans les villes les diverses façons d’ôter les graffitis non-désirés. à Montréal j’ai vu le produit chimique qu’on laisse mariner une demi-heure sur le graffiti avant qu’on l’arrose au jet d’eau puissant. j’ai aussi remarqué la technique du jet de sable (ou de la vitre effritée) qui râpe la surface du mur pour en enlever une mince couche (efficace sur le béton et le plâtre). la technique qui semble stimuler l’imaginaire est celle que j’ai retrouvée à Ottawa: la peinture pour contrer la peinture. le rouleau de peinture sur le tag ou le graffiti. un recouvrement qui devient un remplacement.

    puis-je réellement nommer ces espaces accidentels des galeries? même si la volonté initiale est de recouvrir des élans créatifs (ou de cacher les marques territoriales), puis-je nommer ces espaces de non-création, des galeries d’art? je tenterais de l’affirmer. les œuvres accidentellement créés (accidentellement?) ressemblent partiellement à l’art minimaliste du milieu du siècle dernier (Kasimir Malevitch?). qui dit également que les employés de la ville (ou les sous-traitants de la ville) n’exercent pas de jugement esthétique dans le choix des couleurs et les formes créées?

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