je demandais récemment à un diffuseur montréalais en arts visuels (en graffiti particulièrement) quel était le droit d’exposition pour un projet diffusé chez eux pendant les Journées de la culture au Québec: rien.
«Avec les journées de la culture et leur mission de démocratisation culturelle (activité gratuite offerte à tout le monde), il n’y a pas de cachet prévus pour personne.»
il y a problème quand les diffuseurs (ou les gens qui se prennent pour des diffuseurs) commencent à manquer de respect à l’égard des artistes et ne pas les payer pour leur travail. la culture n’est pas gratuite. les arts non plus. il doit y avoir compensation financière de l’artiste à un moment donné. on ne peut pas toujours emprunter, voler, récupérer et profiter des artistes.
même chose pour plusieurs activités organisées pendant la Nuit blanche à Montréal (activité du consortium Spectra). les artistes sont la plupart du temps non-rémunérés. pourtant, les organisateurs de ces activités SONT eux rémunérés. et les commandites et subventions supplémentaires récoltées pour la réussite des activités ne semblent pas réinvesties auprès des artistes…